je vois que je ne sais rien que je ne suis rien
j'essuie le sable qui traîne sur mes paupières
[...]
je voudrais dire l'indicible de l'évidence même
mais dans le miroir mes regards se croisent
<<>>
dit-elle à l'intérieur du cratère
et je suis dans le miroir de Molokaï
sans la toucher en cet instant jamais précis
où malgré tout je n'ai rien dit que l'évidence
Claudine Bertrand, suite poétique Le miroir de Molokaï, Fiction-nuit, éditions du Noroît, 1987, p.21
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