"Au cinéma comme dans tout, qui ne risque rien n'existe pas."
Marc Cassivi, journal La Presse du samedi 23 août 2008, cahier Cinéma, Montréal, p.7
26 janvier 2009
18 janvier 2009
le pour rien de tous ces détours
ça n'est pas le bruit du sang qui m'étouffe
ni le travail du coeur à coups profonds
est-ce que c'est le mensonge au cul des mots depuis toujours
- un jour on saura que j'existais à peine -
ou seulement le noir gueule ouverte sur ma figure
ou le pour rien de tous ces détours tout le temps
le temps perdu pour être sûr de mourir justement
justement le temps perdu
j'ai dû dormir
le jour vient à pas d'oiseaux sur les toitures
Ludovic Janvier, extrait du poème "est-ce que tu dors", La mer à Boire, 2006, Gallimard, p.87
ni le travail du coeur à coups profonds
est-ce que c'est le mensonge au cul des mots depuis toujours
- un jour on saura que j'existais à peine -
ou seulement le noir gueule ouverte sur ma figure
ou le pour rien de tous ces détours tout le temps
le temps perdu pour être sûr de mourir justement
justement le temps perdu
j'ai dû dormir
le jour vient à pas d'oiseaux sur les toitures
Ludovic Janvier, extrait du poème "est-ce que tu dors", La mer à Boire, 2006, Gallimard, p.87
12 janvier 2009
on ne touche à rien
On ne touche à rien
qu'un peu de cendres à quoi l'histoire
nous aura réduits: nos doigts fument
de cette poussière remuée, de l'encens d'homme
offert aux cieux qui nous le soufflent en plein visage
Pierre Ouellet, suite poétique "Âme pour âme", Zone franche Liber Asylum, éditions du Noroît, 2004, p.25
qu'un peu de cendres à quoi l'histoire
nous aura réduits: nos doigts fument
de cette poussière remuée, de l'encens d'homme
offert aux cieux qui nous le soufflent en plein visage
Pierre Ouellet, suite poétique "Âme pour âme", Zone franche Liber Asylum, éditions du Noroît, 2004, p.25
08 janvier 2009
je n'imagine rien de la mort
tu imagines la mort tu l'écris. je ne sais pas parler de la mort, sauf à dire ce qui se trame en secret. en silence. les mains fixes de mon père. je n'imagine rien de la mort. je la constate simplement.
Louise Dupré, extrait de la suite poétique "Caméra", Chambres, éditions du remue-ménage, Montréal, 1986 (réédition 1996), p.12
Louise Dupré, extrait de la suite poétique "Caméra", Chambres, éditions du remue-ménage, Montréal, 1986 (réédition 1996), p.12
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