[...]
Des pianos sur des ventres de fille à Paris
Un chimpanzé glacé qui chante ma musique
Avec moi doucement et toi tu n'as rien dit
Tu ne dis jamais rien tu ne dis jamais rien
Tu pleures quelquefois comme pleurent les bêtes
Sans savoir le pourquoi et qui ne disent rien
Comme toi, l'oeil ailleurs, à me faire la tête
[...]
Et tu ne dis rien tu ne dis jamais rien
Mais tu luis dans mon coeur comme luit cette étoile
Avec ses feux perdus dans des loitains chemins
Tu ne dis dis jamais rien comme font les étoiles
Léo Ferré, Tu ne dis jamais rien
31 décembre 2007
10 décembre 2007
Rime à rien
L'amiral Larima
Larima quoi
la rime à rien
l'amiral Larima
l'amiral Rien
(Jacques Prévert, Paroles, 1949)
Larima quoi
la rime à rien
l'amiral Larima
l'amiral Rien
(Jacques Prévert, Paroles, 1949)
29 novembre 2007
11 novembre 2007
29 août 2007
Que cela
Si vivre n'est
Que cela :
Ce rien
À chaque instant renouvelé
Ce désir
Ce vide
De quoi avons-nous peur
De qui
Avons-nous regret
Puisque tout
Nous a été donné
Gérard Pfister, Le tout proche, Éditions Lettres vives, collection Terre de poésie, Castellare di Casinca, 2002 , p.13
Que cela :
Ce rien
À chaque instant renouvelé
Ce désir
Ce vide
De quoi avons-nous peur
De qui
Avons-nous regret
Puisque tout
Nous a été donné
Gérard Pfister, Le tout proche, Éditions Lettres vives, collection Terre de poésie, Castellare di Casinca, 2002 , p.13
12 août 2007
...ou si peu
Je renonce au savoir instable
pour le mendiant entrevu
Il n'y a rien ou si peu
de ce monde à l'autre
Le verbe brûle les mystères
les mots me prennent par la main
pour élucider l'énigme de la quête
Je cherche dans les rues de la ville
une chambre haute
pour un Dieu que mon coeur aime
et que personne ne voit
Jacques Gauthier, L'invisible chez-soi, éditions du Noroît, Montréal (Québec), 2002, p.84
pour le mendiant entrevu
Il n'y a rien ou si peu
de ce monde à l'autre
Le verbe brûle les mystères
les mots me prennent par la main
pour élucider l'énigme de la quête
Je cherche dans les rues de la ville
une chambre haute
pour un Dieu que mon coeur aime
et que personne ne voit
Jacques Gauthier, L'invisible chez-soi, éditions du Noroît, Montréal (Québec), 2002, p.84
02 août 2007
C'est tout (page 52)
Venez avec moi dans le grand lit et
on attendra.
Rien.
Silence.
Je suis glacée par la folie.
Y.A. : Vous voulez ajouter quelque
chose?
M.D. : Je ne sais pas ajouter. Je sais
seulement créer. Seulement ça.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.52
on attendra.
Rien.
Silence.
Je suis glacée par la folie.
Y.A. : Vous voulez ajouter quelque
chose?
M.D. : Je ne sais pas ajouter. Je sais
seulement créer. Seulement ça.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.52
31 juillet 2007
Du chaos et de l'ordre des choses (p.49)
«ça ne sert à rien d'insister; tu ne le liras pas avant que je l'aie terminé».
Stefan Psenak, Du chaos et de l'ordre des choses, Éditions du Nordir, collection Bibliothèque canadienne-française, 2000, p.49
Stefan Psenak, Du chaos et de l'ordre des choses, Éditions du Nordir, collection Bibliothèque canadienne-française, 2000, p.49
30 juillet 2007
Du chaos et de l'ordre des choses (p.45)
Chaque jour, de silencieux requiem accompagnent
ses départs. Chaque jour amène un nouveau deuil
qui, croit-il, les rapproche du grand jour. Et rien -
sauf peut-être ce rien dont elle lui a parlé et qu'il
n'a pu trouver - ne saurait entraver l'inéluctable
mécanisme de la fuite.
Stefan Psenak, Du chaos et de l'ordre des choses, Éditions du Nordir, collection Bibliothèque canadienne-française, 2000, p.45
ses départs. Chaque jour amène un nouveau deuil
qui, croit-il, les rapproche du grand jour. Et rien -
sauf peut-être ce rien dont elle lui a parlé et qu'il
n'a pu trouver - ne saurait entraver l'inéluctable
mécanisme de la fuite.
Stefan Psenak, Du chaos et de l'ordre des choses, Éditions du Nordir, collection Bibliothèque canadienne-française, 2000, p.45
29 juillet 2007
Du chaos et de l'ordre des choses (p.39)
Il cherche ce rien qui lui échappe, qu'il aimerait tant
lui offrir et qui la convaincrait non pas d'abandon-
ner, mais de s'abandonner. Il se dit que la solution
se trouve, à n'en pas douter, à mi-chemin entre le
renoncement à ce rien qui ne veut plus rien dire, et
la quête même de ce rien qui, elle, déborde de sens.
Stefan Psenak, Du chaos et de l'ordre des choses, Éditions du Nordir, collection Bibliothèque canadienne-française, 2000, p.39
lui offrir et qui la convaincrait non pas d'abandon-
ner, mais de s'abandonner. Il se dit que la solution
se trouve, à n'en pas douter, à mi-chemin entre le
renoncement à ce rien qui ne veut plus rien dire, et
la quête même de ce rien qui, elle, déborde de sens.
Stefan Psenak, Du chaos et de l'ordre des choses, Éditions du Nordir, collection Bibliothèque canadienne-française, 2000, p.39
28 juillet 2007
Du chaos et de l'ordre des choses (p.38)
Il la regarde et ses yeux questionnent: «Pourquoi es-tu si belle? Que veux-tu exactement?» -- «Rien, répond-elle à la question qu'il ne lui a pas posée. Je ne veux rien et, contrairement à ce que tu peux penser, c'est tout à fait dans l'ordre des choses de ne rien vouloir.»
Stefan Psenak, Du chaos et de l'ordre des choses, Éditions du Nordir, collection Bibliothèque canadienne-française, 2000, p.38
Stefan Psenak, Du chaos et de l'ordre des choses, Éditions du Nordir, collection Bibliothèque canadienne-française, 2000, p.38
23 juillet 2007
C'est tout (pages 50-51)
Je ne ferai plus rien pour res-
treindre ou pour agrandir ta vie.
silence.
Viens dans mon visage.
Silence.
Je vous aimerai jusqu'à ne pas vous
abandonner.
Silence.
Vous êtes nul. Rien. Un double zéro.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.50-51
treindre ou pour agrandir ta vie.
silence.
Viens dans mon visage.
Silence.
Je vous aimerai jusqu'à ne pas vous
abandonner.
Silence.
Vous êtes nul. Rien. Un double zéro.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.50-51
21 juillet 2007
C'est tout (page 49)
Le 21 juillet.
Viens.
Je n'aime rien.
Je viendrais autour de toi.
Viens à côté de moi.
C'est tout.
Je veux être à l'abri de ça.
Viens vite me mettre quelque part.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.49
Viens.
Je n'aime rien.
Je viendrais autour de toi.
Viens à côté de moi.
C'est tout.
Je veux être à l'abri de ça.
Viens vite me mettre quelque part.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.49
20 juillet 2007
C'est tout (pages 47-48)
Le 20 juillet, Neauphle, l'après-
midi.
Les baisers de vous, j'y crois
jusqu'à la fin de ma vie.
Au revoir.
Au revoir à personne. Même pas à
vous.
C'est fini.
Il n'y a rien.
Il faut fermer la page.
Viens maintenant.
Il faut y aller.
Temps. Silence, et puis.
Il serait temps que vous fassiez
quelque chose. Vous ne pouvez
pas rester à rien faire. Écrire peut-
être.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.47-48
midi.
Les baisers de vous, j'y crois
jusqu'à la fin de ma vie.
Au revoir.
Au revoir à personne. Même pas à
vous.
C'est fini.
Il n'y a rien.
Il faut fermer la page.
Viens maintenant.
Il faut y aller.
Temps. Silence, et puis.
Il serait temps que vous fassiez
quelque chose. Vous ne pouvez
pas rester à rien faire. Écrire peut-
être.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.47-48
19 juillet 2007
C'est tout (page 45)
Samedi 8 juillet, 14 heures, à Neauphle.
Je n'ai plus rien dans la tête.
Que des choses vides.
Silence, et puis.
Ça y est.
Je suis morte.
C'est fini.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.45
Je n'ai plus rien dans la tête.
Que des choses vides.
Silence, et puis.
Ça y est.
Je suis morte.
C'est fini.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.45
18 juillet 2007
C'est tout (page 44)
Dans l'avenir je ne veux rien.
Que parler de moi encore, touj-
jours, comme une plate-forme
monotone. Encore de moi.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.44
Que parler de moi encore, touj-
jours, comme une plate-forme
monotone. Encore de moi.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.44
17 juillet 2007
C'est tout (pages 38-39)
Le 13 avril.
Toute une vie j'ai écrit.
Comme une andouille, j'ai fait ça.
C'est pas mal non plus d'être
comme ça.
Je n'ai jamais été prétentieuse.
Écrire toute sa vie, ça apprend à
écrire. Ça ne sauve de rien.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.38-39
Toute une vie j'ai écrit.
Comme une andouille, j'ai fait ça.
C'est pas mal non plus d'être
comme ça.
Je n'ai jamais été prétentieuse.
Écrire toute sa vie, ça apprend à
écrire. Ça ne sauve de rien.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.38-39
16 juillet 2007
C'est tout (pages 36-37)
J'ai une vie maigre maintenant.
Pauvre
Je suis devenue pauvre.
Je vais écrire un texte nouveau.
Sans homme. Il n'y aura plus rien.
Je suis presque plus rien.
Je ne vois plus rien.
C'est encore le tout, longtemps,
avant la mort.
Plus tard.
Il n'y aura pas de dernier baiser.
Plus tard encore.
Il ne faut pas vous en faire pour
le fric.
C'est tout.
Je n'ai plus rien à dire.
Pas même un mot.
Rien à dire.
Allons faire cent mètres sur la route.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.36-37
Pauvre
Je suis devenue pauvre.
Je vais écrire un texte nouveau.
Sans homme. Il n'y aura plus rien.
Je suis presque plus rien.
Je ne vois plus rien.
C'est encore le tout, longtemps,
avant la mort.
Plus tard.
Il n'y aura pas de dernier baiser.
Plus tard encore.
Il ne faut pas vous en faire pour
le fric.
C'est tout.
Je n'ai plus rien à dire.
Pas même un mot.
Rien à dire.
Allons faire cent mètres sur la route.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.36-37
14 juillet 2007
C'est tout (pages 28-29)
Le 3 janvier, rue Saint-Benoît.
Yann, je suis encore là.
Il faut que je parte.
Je ne sais plus où me mettre.
Je vous écris comme si je vous
appelais.
Peut-être pourriez-vous me voir.
Je sais que ça ne servira à rien.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.28-29
Yann, je suis encore là.
Il faut que je parte.
Je ne sais plus où me mettre.
Je vous écris comme si je vous
appelais.
Peut-être pourriez-vous me voir.
Je sais que ça ne servira à rien.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.28-29
13 juillet 2007
C'est tout (page 10)
Y.A.: Et le paradis, vous irez?
M.D.: Non. Ça me fait rire.
Y.A.: Pourquoi?
M.D.: Je ne sais pas. Je n'y crois pas du tout.
Y.A.: Et après la mort, qu'est-ce qui reste?
M.D.: Rien. Que les vivants qui se sourient, qui se souviennent.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.10
M.D.: Non. Ça me fait rire.
Y.A.: Pourquoi?
M.D.: Je ne sais pas. Je n'y crois pas du tout.
Y.A.: Et après la mort, qu'est-ce qui reste?
M.D.: Rien. Que les vivants qui se sourient, qui se souviennent.
Marguerite Duras, C'est tout, P.O.L éditeur, Paris, 1995, p.10
07 juillet 2007
Il vaut mieux parler de rien
J'écris, mais je ne veut pas parler de quoi que ce soit. Il ne faudrait surtout pas que je tombe dans ce piège. En effet, si je me mets à parler de quelque chose, il faudra le jusitifer, et je ne veux surtout pas avoir à le faire. Si je parle d'une chose ou d'une autre, on me posera le problème de tout ce dont je n'aurai pas parlé. Ainsi, il vaut mieux parler de rien. Voilà, comme ça c'est simple. Non, pas vraiment, mais en tout cas, on ne se perd pas en variations, c'est toujours un peu la même chose. Ce rien devient une sorte de réconfort, une continuité, une ligne du temps. L'objet même du discours n'ayant rien comme contenu passe toujours, en coup de vent. Rien, c'est toujours ça.
01 juillet 2007
Je ne fête rien.
En ce premier juillet, je ne fête rien.
Comme dirait mon frère David: «Je suis rien dans quelqu'un»
Comme dirait mon frère David: «Je suis rien dans quelqu'un»
27 juin 2007
Une réussite. Ce n'est pas rien.
«Un pays où les jeunes filles sont belles: bon pays. Pays où l'on a su vivre. L'espèce humaine y fut une réussite. Ce n'est pas rien.»
Henri Michaux, dans le texte «Visages de jeunes filles» du recueil Passages, Gallimard, France, 1998 (édition conforme à celle de 1963), p.39
Henri Michaux, dans le texte «Visages de jeunes filles» du recueil Passages, Gallimard, France, 1998 (édition conforme à celle de 1963), p.39
09 juin 2007
J'écoute et je n'ai rien à dire
«J'écoute et je n'ai rien à dire ; mon écoute représente les bas-fonds du monde.»
-Caroline Louisseize, Le siège propre, Triptyque, 2003
-Caroline Louisseize, Le siège propre, Triptyque, 2003
04 juin 2007
Rien n'est simple
J'écoute présentement la chanson «Rien n'est simple» du chanteur Flóp qui se trouve sur son album Le désordre paru en 1998.
02 juin 2007
31 mai 2007
29 mai 2007
28 mai 2007
24 mai 2007
07 mai 2007
05 mai 2007
30 avril 2007
26 avril 2007
Je travaille à te dire
que je suis incapable de te dire
convenablement
tout ce qui est inconvenant chez toi
je travaille dur
je travaille à encaisser
mais la caisse est vide
les recettes sont des déboursés
la cigale va crier famine
chez le voisin
son conjoint
mais il n'est pas parlable
je travaille pour rien
----
extrait de Relevé d'emploi par Hélène Monette dans son recueil Le diable est aux vaches
que je suis incapable de te dire
convenablement
tout ce qui est inconvenant chez toi
je travaille dur
je travaille à encaisser
mais la caisse est vide
les recettes sont des déboursés
la cigale va crier famine
chez le voisin
son conjoint
mais il n'est pas parlable
je travaille pour rien
----
extrait de Relevé d'emploi par Hélène Monette dans son recueil Le diable est aux vaches
21 avril 2007
20 avril 2007
[...]
pourtant, vous voulez
qu'il soit non pas dans votre dos
ni sur vos reins
mais bel et bien de face, devant
entre vous, vos bras
en plein visage
vous lui prenez la main
vous lui faites faire le tour de votre jardin
(il aime les histoires de désert...)
et alors, en ne disant justement rien
vous le regardez...
[extrait de L'amant]
Hélène Monette, Lettres insolites, Écrits des Forges
pourtant, vous voulez
qu'il soit non pas dans votre dos
ni sur vos reins
mais bel et bien de face, devant
entre vous, vos bras
en plein visage
vous lui prenez la main
vous lui faites faire le tour de votre jardin
(il aime les histoires de désert...)
et alors, en ne disant justement rien
vous le regardez...
[extrait de L'amant]
Hélène Monette, Lettres insolites, Écrits des Forges
15 avril 2007
08 avril 2007
«mon tout d'avant l'éclatement, mon oeil écarlate aux feuilles crénelées, que suis-je maintenant devenu? Un moignon au seuil du printemps, de sa marée de sève, une bribe de vie au bord du vide, un débris aux frontières de l'oubli, frôlant le rien, une chose sans nom, sans frondaison que gonfle le vent, sans fruits tendus, ni bruissement d'oiseaux me souvenant des feuillaissons caressées de ciel bleu, vertiges et délices quand les feuilles battaient de l'aile, jusqu'au moment où la lumière se fêla...»
- Jean Bensimon, Où luit l'origine, 1997
- Jean Bensimon, Où luit l'origine, 1997
04 avril 2007
27 mars 2007
07 mars 2007
26 février 2007
La saveur du vide
«C'est ce grand pic qui attira mon attention. En général, ces oiseaux ne sont pas là pour rien. Il faut se méfier des oiseaux ces temps-ci. Depuis que les gens ont changé, ils ne comprennent plus rien.
Remarquez que je les comprends. Moi non plus je ne comprends plus rien.»
Extrait tiré de la bande dessinée La saveur du vide de Lino, éditions Les 400 coups.
Remarquez que je les comprends. Moi non plus je ne comprends plus rien.»
Extrait tiré de la bande dessinée La saveur du vide de Lino, éditions Les 400 coups.
19 février 2007
14 février 2007
11 février 2007
pas le temps pour un titre
Le dimanche, je voudrais bien pouvoir rien faire, même si je ne suis pas croyant. Malheureusement, je ne peux pas, car il y a tant à faire.
03 février 2007
29 janvier 2007
27 janvier 2007
18 janvier 2007
11 janvier 2007
06 janvier 2007
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