The doctors working day and night But they'll never ever find that cure for love There ain't no drink no drug
(Ah tell them, angels) There's nothing pure enough to be a cure for love
Leonard Cohen, «Ain't No Cure For Love», album: I'm Your Man (1988)
La dernière fois, je me suis fait un coeur, un foie de chevreuil, j'ai failli me rendre malade pour ne rien gaspiller. Alexie Morin, Chien de fusil, p.49
le soleil au couchant s'agrippe à la ville patience les nuages passent et un croissant scintille large bouche à demi oubliée la lune est passée et je n'ai rien vu Michaël Trahan, Noeud coulant, p.44
des sanglots une lueur crue voir le chien n'avoir rien dans la tête rien qu'une vieille peine de loin venue sentir au fond coulant d'un puits le seul rire possible Michaël Trahan, Noeud coulant, Le Quartanier, p.22
While some on principles baptized
To strict party platform ties
Social clubs in drag disguise
Outsiders they can freely criticize
Tell nothing except who to idolize
And then say God bless him
For them that must obey authority
That they do not respect in any degree
Who despise their jobs, their destinies
Speak jealously of them that are free
Cultivate their flowers to be
Nothing more than something they invest in
Tu peux rien faire contre les forces d'la nature. Tes ch'veux poussent, ta gorge tousse quand la drogue est trop dure. Arrête, arrête, de crier comme ça. Avec pas d'casque, «En attendant qu'ça paye», Album: Trois chaudières de sang, 2006
Y'a la fatigue qui brûle Plus rien ne se berce Rien qu'une chaise qui craque Pis le souvenir d'une promenade au parc Mais asteure les fleurs sentent le sang Pis l'amour me vexe autant qu'le temps Bernard Adamus, «Le scotch goûte le vent», No.2, 2012
Ton message à la grande ourse Et la trajectoire de la course A l'instantané de velours Même s'il ne sert à rien Noir désir, «Le vent nous portera», Des visages des figures, 2001
J'produis d'la neige en été, des machines à rien faire,
Des poupons, des pompons, des poumons jusqu'au plafond Richard Desjardins, «Charcoal», album: Boom boom, 1998
Quand l'vent souffle, moi j'sais D'où c'est qu'ça vient. Yen a qui ont tout' pis tout' les autres, y ont rien. Change-moi ça. Richard Desjardins, «Y va toujours y avoir», album: Boom boom, 1998
Honte à moi, trop souvent j'connais pas l'chemin qu'y m'faudrait prendre pour être content. J'connais pas la couleur d'un bill de vingt. J'connais même pas le nom de mon voisin. J'connais rien.
Richard Desjardins, «Y va toujours y avoir», album: Boom boom, 1998
I wonder everyday as I look upon your face, aw huh,.. Everything you gave And nothing you would take, aw huh,.. Nothing you would take,.. Everything you gave. Pearl Jam, «Just Breathe», album: Backspacer
Rien n'est mesquin, car la chanson chante en chaque brin de chose - Joan Salvat-Papasseit Cité dans: Lluis Permanyer, Clavé: Sculpteur, Paris, Éditions Cercle d'art, 1989, p.19
«Qu'une cabine téléphonique qui dessèche à l'arrière. J'entre. Je décroche l'appareil en mettant de la monnaie dans la fente. Pas de tonalité. Rien. Je sors et le terrain me semble de plus en plus vague sous l'assaut des rayons du soleil.»
Christian Guay-Poliquin, Le fil des kilomètres, La peuplade, 2013, p.70