Elle abdiquait.
Elle n'aurait pas bougé le petit doigt pou toucher à la moindre chose.
Il ne fallait plus rien ouvrir et ne toucher à rien.
Tout restait à sa place, immobile.
Sarah Kéryna, extrait de C'était ainsi, revue Monsieur Thérèse no. 0, Marseille, 2006, p.32
30 mars 2008
27 mars 2008
Rien n'y préparait
La mescaline multiplie, affine, accélère, intensifie les prises intérieures, dont on voit, médusé, sans la comprendre, la crue extraordinaire. Les yeux fermés, on est en présence d'un immense monde... Rien n'y préparait. On ne le reconnaît pas.
Henri Michaux, Parenthèse, L'échoppe & La maison des amis des livres, 1998, page 17
Henri Michaux, Parenthèse, L'échoppe & La maison des amis des livres, 1998, page 17
21 mars 2008
100ème message !
un autre de ces jours gris où je me perd. un autre jour où quoi que je fasse, je n'arrive à rien. un autre jour gris comme les autres, un autre jour où je n'arrive à rien. un autre rien. un autre jour, peut-être, qui sait.
17 mars 2008
3-t1
3-t1
(d'une vie il ne reste presque rien
et ce qui reste, souvent, n'est pas vrai)
(prends pour mesure, maintenant, le bruit,
dehors, de la nuit)
(il n'y a rien de plus faux
que la volonté de dire le vrai)
(ce rapprochement est vrai.
il est vrai que de quelque chose, toujours,
nous nous rapprochons
- mieux : nous approchons,
qui sonne mieux,
et qui est mieux que rien)
Giulani Mesa, extrait du Premier cahier des Quatre cahiers, Impromptus, revue Action Poétique 191/192, Diffusion Les Belles Lettres, 2008, p.60 (traduction de l'italien par Andrea Raos et Eric Suchère)
(d'une vie il ne reste presque rien
et ce qui reste, souvent, n'est pas vrai)
(prends pour mesure, maintenant, le bruit,
dehors, de la nuit)
(il n'y a rien de plus faux
que la volonté de dire le vrai)
(ce rapprochement est vrai.
il est vrai que de quelque chose, toujours,
nous nous rapprochons
- mieux : nous approchons,
qui sonne mieux,
et qui est mieux que rien)
Giulani Mesa, extrait du Premier cahier des Quatre cahiers, Impromptus, revue Action Poétique 191/192, Diffusion Les Belles Lettres, 2008, p.60 (traduction de l'italien par Andrea Raos et Eric Suchère)
09 mars 2008
dimanche ou presque rien
Tant de bonnes intentions. Une liste immense de choses à faire. Allez savoir pourquoi, je n'ai presque rien fait. J'ai mangé des hamburgers au fromage de brebis avec des chips aux herbes de Provence, fait le ménage et puis la lessive. C'est tout.
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