A ma droite: rien. A ma gauche: rien. Derrière: moins que rien. Tout est devant. Je tourne le dos à l'ombre. Les lianes se dressent en l'air en un monument irréductible, un entrelacement de chemins de fer sans passage à niveau.
Roland Giguère, L'âge de la parole. Poèmes 1949-1960, Ottawa, Les éditions de l'Hexagone, 1965, p.90