Ne dis rien, surtout pas, ne dis rien suis-moi
Ne dis rien, n'ai pas peur, ne crains rien de moi
Suis moi jusqu'au bout de la nuit
Jusqu'au bout de ma folie
Laisse le temps, oublie demain
Oublie tout ne pense plus à rien
Ne dis rien, surtout pas, ne dis rien suis-moi
Ne dis rien, n'ai pas peur, ne crains rien de moi
Anna Karina et Serge Gainsbourg, "Ne dis rien", Anna (B.O. téléfilm), 1967
27 avril 2009
20 avril 2009
vrai et faux n'impliquent rien
Dans le monde étrangement inversé de la société du chaos, le plus souvent, vrai et faux n'impliquent rien pour l'un comme pour l'autre et s'équivalent.
Jordi Vidal, Servitude et simulacre, éditions Allia, 2007, p.23
Jordi Vidal, Servitude et simulacre, éditions Allia, 2007, p.23
18 avril 2009
Rien que
Rien que le goût d'habiter nus
dans la maison légère de l'odeur
Rien que deux folies au secret
faisant crier la douceur de la greffe
Rien que ce goût de sel aux bouches
deux chairs cognées par un seul bruit de coeur
Rien que mordre à l'un mordre à l'autre
forts de l'instant qui va jusqu'à nos pieds
Rien que boire à l'un boire à l'autre
l'ombre est dedans on y ferme les yeux
Respirer rien que respirer
en voyageant par le calme du lit
Ludovic janvier, poème "Rien que" dans La mer à boire, Gallimard, 2006, p.90
dans la maison légère de l'odeur
Rien que deux folies au secret
faisant crier la douceur de la greffe
Rien que ce goût de sel aux bouches
deux chairs cognées par un seul bruit de coeur
Rien que mordre à l'un mordre à l'autre
forts de l'instant qui va jusqu'à nos pieds
Rien que boire à l'un boire à l'autre
l'ombre est dedans on y ferme les yeux
Respirer rien que respirer
en voyageant par le calme du lit
Ludovic janvier, poème "Rien que" dans La mer à boire, Gallimard, 2006, p.90
05 avril 2009
flocons de rien
est-ce que je suis le dernier vivant
enfoui sous quelques flocons de rien
(posant le rien tout autour je veux dire)
corrompu jusqu'à l'os par le deuil et le froid
car il neige à n'en plus finir
de plein fouet sur le chagrin
comme autrefois doucement ans pardon
neige légère à serrer le coeur
neige lourde à tuer le temps
c'est bien l'éternité comme prévu
qui précipite exactement sur moi
c'est tout simple il ne fallait pas naître
Ludovic Janvier, extrait du poème NEIGE, La mer à boire, Gallimard, 2006, p.90
enfoui sous quelques flocons de rien
(posant le rien tout autour je veux dire)
corrompu jusqu'à l'os par le deuil et le froid
car il neige à n'en plus finir
de plein fouet sur le chagrin
comme autrefois doucement ans pardon
neige légère à serrer le coeur
neige lourde à tuer le temps
c'est bien l'éternité comme prévu
qui précipite exactement sur moi
c'est tout simple il ne fallait pas naître
Ludovic Janvier, extrait du poème NEIGE, La mer à boire, Gallimard, 2006, p.90
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