[...]
depuis nous longeons le cimetière depuis
le coin d'Edgar-Quinet jusqu'à Raspail
puisque c'est là notre siècle ce soir
et qu'il nous faudra passer par cette ombre
entre les feuillages noirs et les murs
pour un peu de fraîche enfin sur les yeux
sans rien dire en regardant nos pieds
moi je déchiffre c'est lui qui bute
avec ses deux longues jambes occupées
l'une qui tâte et l'autre qui tarde
[...]
extrait du poème AVEC SAM de Ludovic Janvier in La mer à boire, Gallimard, 2006, p.81
Aucun commentaire:
Publier un commentaire