"A peine perceptible, ce qui relie rien à rien, ou plutôt à l'ébauche d'un vide diamétralement ouvert au vertige, pour le contenir, l'apaiser. Un paysage est une langue maternelle dont on ne se débarasse jamais, il couve dans les lignes de nos mains, dans notre souffle, dans notre façon de boiter. A l'intérieur, on parle d'ascèse. Moi je bois à longs traits cet équilibre du dedans tracé par une main qui aime la chair des femmes."
Dominique Sampiero, Terre pour une légende qui n'en a plus, Cheyne éditeur,1991, page 30
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