30 avril 2007
26 avril 2007
Je travaille à te dire
que je suis incapable de te dire
convenablement
tout ce qui est inconvenant chez toi
je travaille dur
je travaille à encaisser
mais la caisse est vide
les recettes sont des déboursés
la cigale va crier famine
chez le voisin
son conjoint
mais il n'est pas parlable
je travaille pour rien
----
extrait de Relevé d'emploi par Hélène Monette dans son recueil Le diable est aux vaches
que je suis incapable de te dire
convenablement
tout ce qui est inconvenant chez toi
je travaille dur
je travaille à encaisser
mais la caisse est vide
les recettes sont des déboursés
la cigale va crier famine
chez le voisin
son conjoint
mais il n'est pas parlable
je travaille pour rien
----
extrait de Relevé d'emploi par Hélène Monette dans son recueil Le diable est aux vaches
21 avril 2007
20 avril 2007
[...]
pourtant, vous voulez
qu'il soit non pas dans votre dos
ni sur vos reins
mais bel et bien de face, devant
entre vous, vos bras
en plein visage
vous lui prenez la main
vous lui faites faire le tour de votre jardin
(il aime les histoires de désert...)
et alors, en ne disant justement rien
vous le regardez...
[extrait de L'amant]
Hélène Monette, Lettres insolites, Écrits des Forges
pourtant, vous voulez
qu'il soit non pas dans votre dos
ni sur vos reins
mais bel et bien de face, devant
entre vous, vos bras
en plein visage
vous lui prenez la main
vous lui faites faire le tour de votre jardin
(il aime les histoires de désert...)
et alors, en ne disant justement rien
vous le regardez...
[extrait de L'amant]
Hélène Monette, Lettres insolites, Écrits des Forges
15 avril 2007
08 avril 2007
«mon tout d'avant l'éclatement, mon oeil écarlate aux feuilles crénelées, que suis-je maintenant devenu? Un moignon au seuil du printemps, de sa marée de sève, une bribe de vie au bord du vide, un débris aux frontières de l'oubli, frôlant le rien, une chose sans nom, sans frondaison que gonfle le vent, sans fruits tendus, ni bruissement d'oiseaux me souvenant des feuillaissons caressées de ciel bleu, vertiges et délices quand les feuilles battaient de l'aile, jusqu'au moment où la lumière se fêla...»
- Jean Bensimon, Où luit l'origine, 1997
- Jean Bensimon, Où luit l'origine, 1997
04 avril 2007
S'abonner à :
Messages (Atom)